Avis de lecture // Revue La Déferlante

Présentation générale

Directrice de la publication : Lucie Geoffroy
ISSN : 2780-3392
ISBN : chaque numéro comporte son propre ISBN et peut donc être commandé à l’unité par saon libraire habituel·le

Genre : presse écrite bimensuelle

Site officiel : https://revueladeferlante.fr/

Thématiques abordées : économie, littérature, politique, histoire, culture… sous forme d’articles, d’interviews, de BD…

Public / Pour : Lycée et Supérieur

Notes / CW / TW : selon les articles, des récits fonctionnalisés ou d’interviews de personnes ayant ou étant victimes de violence (ex. des victimes d’inceste dans le n°2)

Bref résumé (sans spoiler) : 
Une revue récente, financée à ses débuts par le crowdfunding, sous-titrée : « la revue des révolutions féministes ». 
Avec des sujets variés, parlant de la France (ex. de personnalités du n°2 : Agnès Jaoui et Clémentine Autain, mais aussi un portrait de Monique Wittig) et du monde entier (ex. n°3 : article sur les femmes trans noires élues en politique au Brésil). Une carte du monde inhabituelle, car non eurocentrée, donne un aperçu de l’actualité des « révolutions féministes », une planche de BD permet aussi d’aborder la satire.

Avis et analyse Queer Education (avec spoilers)

Exploitations éducatives et/ou pédagogiques possibles :

• pour les professionnel·les
  
  • médiation possible :
    • lecture à voix haute dans un club de lecture (féministe ou non) ou un club média, une préparation Science Po…
    • débats à partir d’articles, ou tout autre travail en classe, selon les enseignements ou disciplines concernées, ex :
      • langues vivantes occasionnellement (ex. de l’espagnol du n°1 sur le Chili et Las Tesis), 
      • la SES comme dans le n° 2 sur la conjugalité des minima sociaux en France,
      • l’EMC dans tous les numéros sur divers sujets politiques
      • certaines disciplines du bac ou du Supérieur selon les spécialités, comme le dossier du n° 2 sur “manger”, pour des BTS diététique…
      • l’histoire (ex. du n° 2 BD sur les sœurs Nardal et l’invention du concept de négritude, les Communardes…)
      • les lettres : interviews d’auteurs, d’autrices + fiction dans chaque n°.
    • mise en exposition du numéro concernant un événement spécifique sur une table de valorisation au CDI ou en bibliothèque
      
  • prescription possible : 
    • recherche de sujets de Grand Oral, ou travaux d’exposés en général ; en effet, selon les sujets, si la revue est dépouillée dans le SIGB, de nombreux articles répondront aux besoins d’information
    • pour les jeunes membres d’un média scolaire : une autre forme d’information médiatique et de ligne éditoriale, qui pourra leur plaire pour s’inspirer (notamment l’utilisation du pronom “je” en tant que journaliste)

• pour les personnes voulant s’adresser à un·e jeune proche (famille…)
  
  • prescription :  La revue s’adresse à un public adulte prioritairement. Les ados pourront “picorer” des articles ou des BD si on les leur conseille ; on peut aussi lire avec elleux et engager, ou non, une discussion. Seul·es les avides de lecture, probablement, liront un numéro de bout en bout.
    Certains sujets font écho à des thématiques sensibles (n°2 sur la nourriture alors que de nombreux·ses jeunes ont des troubles alimentaires…).
    Pour les adeptes de la méthode consistant à laisser une ressource “traîner” dans un lieu sécurisant pour répondre à un éventuel besoin d’information : cette revue est adaptée.

Avis des contributeur·ices

Par : Cassandra
Une revue bimensuelle très intéressante qui peut être lue collectivement ou individuellement, en famille ou en groupe scolaire. Quelques articles individuels peuvent servir les programmes scolaires de diverses disciplines ou enseignements transversaux, comme l’EMC, la SES, les Lettres, l’Histoire-Géographie et la spé Histoire-Géographie/Géopolitique/Sciences politiques, ou encore l’EMI (… et même les maths). Peuvent également servir comme sources de ses cours (comme tout média).

En effet, la taille des articles varie et le côté pluriforme permet à chacun·e qui serait intéressé·e de choisir ce qui peut lui servir comme support de débat ou pédagogique en classe ou au sein d’un groupe. Comme tout média imprimé, il paraît évident qu’une médiation est nécessaire envers les jeunes lycéen·nes et de l’enseignement supérieur : l’épaisseur et les prénoms de personnalités qui leur sont peut-être inconnues sur la couverture ne devraient pas en faire un produit qui attire de lui-même vers la lecture.

Les questions des lecteur·ices sont pertinentes dans le courrier : certain·es questionnent l’utilisation des mots importants des articles, et les journalistes répondent ouvertement sans se cacher. Des profs y expliquent même comment iels utilisent les articles avec les élèves !